mercredi 29 février 2012

Des nouveaux clients mais à quel prix ?

Voila aujourd'hui un petit coup de gueule sur les clients.

Comme partout je pense, il y a deux catégories de clients. Les gentils et les chieurs...
Moi, je me plaignais un peu de ne pas avoir assez de clients, je voulais qu'on voit mon travail et qu'on fasse appel à moi. Sauf que depuis hier, ce sont les (allez soyons gentils !) "clients difficiles" qui me trouvent !

Le premier m'appelle hier matin pour un shooting. C'est un jeune créateur de mode et il veut des photos de 18 de ses tenues pour pouvoir les présenter sur un catalogue. Je lui propose mon prix normal mais puisque c'est un "jeune créateur" je lui propose 50%. Et oui, moi aussi j'ai commencé et je me suis confronté aux modèles qui demandaient à être rémunérées et surtout les maquilleuses donc je veux bien faire un effort pour les jeunes qui commencent. Donc en plus du prix moitié prix, il veut faire le shooting le jour même ou le lendemain... Difficile de trouver un studio aussi rapidement mais heureusement je ne travaille pas le lendemain donc si je trouve le studio, c'est envisageable. Grace à mes contacts, je me débrouille pour avoir le studio ! Mais par la suite il me dit que ses modèles ne sont pas dispo et qu'il faut faire ça le soir de 19 à 22h... Là ça y est je sens le plan foireux se pointer ! Je lui propose des modèles que je connais et qui posent très bien, mais il n'en veut. Je me débrouille tant bien que mal pour avoir le studio dans ces heures là, il me dit qu'il va me tenir au courant de ce qu'on fait. Et hier a 22h30 quand je sors du boulot (ouais, une jeune photographe ça bosse beaucoup beaucoup) je vois que je n'ai pas de nouvelles, je me permet de l'appeler et il me dit que non, finalement, on ne va rien faire que "c'est trop compliqué".
Une journée entière passer à passer des coups de fils, négocier pour le studio, les modèles, tout ça pour qu'au final, monsieur dise "non finalement non..."

Ce matin, une maman m'appelle, elle veut des photos de sa fille. Jusque là tout va bien. Sauf qu'elle veut des photos qui lui assurent l'entrée de sa fille en agence de mannequin enfant. Elle veut carrément que je trouve des "contacts" qui lui assureraient que leur fille de 2 ans puisse entrer en agence grâce à sa frimousse. Je crois rêver ! Je lui explique que si elle me dit dans quelle agence elle veut présenter sa fille, peut être que je pourrais un peu étudier le style de photo que l'agence en question affectionne pour mettre plus de chances de notre côté mais non la maman veut que JE trouve, toujours grâce à mes contacts, l'agence dans laquelle sera prise sa fille...
Hélas je n'ai pas assisté aux cours de divination à l'école de photo, alors je ne vois pas comment répondre à sa demande...

J'avoue que je me doutais que j'aurais des demandes farfelues, impossibles et que des fois je serais obligée de m'avouer vaincue mais j'étais loin d'imaginer tout ça...
Heureusement, il y a les autres clients adorables, que je garderai (j’espère) à tout jamais et ceux qui savent de quoi ils parlent et qui demandent des choses censées, une demande exigente mais qui nous pousse à aller travailler le matin avec la petite boule au ventre qui nous fait nous rappeler qu'on a pas le droit à l'erreur mais quel plaisir quand on rend un travail qui plait au client exigent !


samedi 25 février 2012

Le rire !

Je vous parlais dans l'article précédent des écoles dans lesquelles j'ai appris la photo et je disais que ma première école, école par correspondance, m'a fait me bouger les fesses pour avoir accès à un studio, à des modèles etc et m'a aussi motivé pour préparer un book. 

Voila notamment mon premier gros travail, ma série sur le rire. 
Le but ici était de mettre petits et grands, venant d'ici et d'ailleurs, à la même enseigne : en studio pour montrer le rire sous toutes ses formes. Ceci n'est qu'un échantillon, pour voir la série entière rendez-vous ici : http://daanaka.fr/serierire.html

" Une série photographique qui nous rappelle que le rire reste le propre de l'homme, pourvu qu'il se lâche comme une bête."



mercredi 22 février 2012

Les écoles photo

Bon un petit article, je ne sais pas si ça intéressera grand monde mais on ne sait jamais, peut être que quelqu'un tombera dessus au moment où il en aura besoin... 
Alors évidemment je n'ai pas fait toutes les écoles photo, je ne pourrais donc pas vous parler de toutes mais au moins des deux dans lesquelles j'ai suivi des cours de photographie. Evidemment, il s'agit là de mon avis personnel, je ne suis pas très objective !

La première que j'ai faite, c'était Lignes et formations

D'abord, pourquoi est ce que j'ai choisi cette école ? Premièrement parce que j'avais loupé la rentrée scolaire normale et que cette école me permettait de ne pas passer une année scolaire entière à ne rien faire et donc de réintégrer un cursus scolaire au mois de novembre. Ensuite, j'étais plutôt contente de suivre des cours à domicile parce que ça me permettait de trouver des petits boulots à côté et de travailler à mon rythme. Je l'ai choisi aussi parce que j'ai pensé que c’était une école peu coûteuse (ou en tout cas, moins coûteuse que les cours de photo en école à Paris) et que ça me permettrait de "vérifier" après une petite année si réellement je voulais me lancer dans cette branche. Au passage, ça me permettait de faire des premières photos (avec un minimum de technique) pour avoir un petit bagage à présenter pour les futures écoles que j'intégrerais. 

Les points positifs ? Comme je l'ai abordé, le gros point positif de l'école à domicile, c'est de pouvoir travailler à son rythme et de pouvoir commencer son année scolaire après les mois d'août et septembre. 
Le deuxième truc chouette, c'est que les cours étaient assez variés, j'avais de l'histoire de l'art, de l'histoire de la photo, du dessin, du cours de retouche numérique, de tirage et dvpmt argentique, cours théoriques sur la technique, sur le matériel photo, sur la photo à la chambre.... Il y avait même des cours sur comment faire un book, la photo de publicité, les couleurs etc... 
Avec tout ça, vous êtes censé pouvoir passer des épreuves en fin d'année (moi je pouvais passer le CAP en candidat libre, j'étais censée être formée pour pouvoir l'avoir, mais maintenant le CAP n'existant plus, je ne sais pas ce qu'ils proposent à la place...)
Ils vous vendent le truc en disant qu'ils seront là pour vous pendant 4 ans, que si vous avez besoin d'aide, de conseils, ils vous suivent pendant 3 ans après l'année "principale" durant laquelle vous suivez leur cours, ils procuraient aussi des conventions de stage. 

Les points négatifs ? Les gros inconvénients quand même, c'est de ne pas avoir de matériel... Concrètement, il faut réussir à se procurer tout le matériel pour le développement et tirage argentique, l'appareil photo (un reflex) argentique et numérique, un studio photo... Là encore, on peut s'arranger, même si l'investissement dans les reflex est de toute façon obligatoire, il y a moyen d'avoir un accès au reste du matériel dans un club photo par exemple. Mais pour manipuler la chambre photographique, les choses se compliquent ! Je ne connais aucun club photo qui en possède, peu de personnes en ont encore chez eux, bref là ça devient le parcours du combattant ! Moi j'ai eu beau chercher, impossible de mettre la main dessus donc mes cours devaient rester théoriques. Mais quand je suis arrivée dans mon autre école photo, on m'a bien fait comprendre que des cours théoriques pour la chambre c’était ridicule, et effectivement aujourd'hui je peux dire que la chambre, si on arrive devant a un examen sans jamais l'avoir touché auparavant, c'est quasi impossible de s'en sortir... 
Les profs nous donnent des devoirs au cours des différents fascicules, mais concrètement... les notes semblent un peu aléatoires. J'avais toujours des bonnes notes (globalement) même si je n'avais pas trop compris le devoir, et les appréciations manquaient très souvent d'explications. Par exemple : "De nombreuses erreurs"... Hummm oui ok, mais lesquelles ? ou "une très bonne compréhension du sujet"... ok mais alors pourquoi n'ai je qu'un 12 ? Pour tout ce qui était théorique, la correction était fournie mais pour tout ce qui était dessin, retouche numérique etc, je trouve que les profs faisaient l'impasse sur les corrections. 
Comme toute école à domicile, je pense que ça ne va pas à tout le monde, il faut pouvoir suivre son rythme et surtout accepter de travailler seul, sans voir ce que d'autres élèves rendraient à tel ou tel devoir, du coup on se rend vraiment pas compte de son niveau et c'est encore plus dur de se motiver pour avancer... 
Dernier point négatif : le prix ! Entre 2000 et 3000 euros l'année, je trouve que concrètement, ça ne vaut pas ce prix là. 

Au final ça m'a quand même apporté : un truc super positif ! C'est que ça m'a obligé à me bouger les fesses ! Pour avoir du matos, pour rencontrer des modèles, chercher des maquilleuses etc... 
Je suis arrivée en 1ere année à l'école EFET avec des connaissances, toutes les bases de la photo et un book digne de ce nom ! La chance que j'ai eu aussi, ça a été de tomber sur un semi-pro dans le club photo dans lequel j'étais et lui, m'a tout de suite aiguillé quand je lui montrais mes photos de studio, mes premières. Il m'a tout de suite refroidie en me disant que mon éclairage était beaucoup trop basiques et qu'il fallait que je travaille davantage sur des jeux d'ombre et de lumière, et comme vous pouvez le constater en voyant mon travail, c'est devenu la base de toutes mes photos ! 


L'EFET : 

Pourquoi cette école ? Il faut savoir que plusieurs écoles existent avec des perspectives différentes. Moi j'ai choisi de m'orienter vers le CAP photo et le BAC PRO photo plutôt que vers le BTS parce que d'après ce que j'avais lu, le CAP et BAC PRO photo sont plus "créatifs" alors que le BTS est plus technique. Honnêtement, aujourd'hui je ne sais pas si c'est vrai. Donc je visais, après quelques recherches, les école ICART PHOTO, MJM Graphic Design et l'EFET. MJM Graphic Design, je l'ai éliminé assez rapidement parce que je pensais qu'une école qui propose tellement d'orientations différentes, ne peux pas bien gérer chacune d'elles. De plus, pour accéder aux salles consacrées aux cours de photo, il fallait forcément passer par le studio, et je trouvais ça aberrant que le studio serve de couloir à tout le monde, niveau concentration et intimité entre modèle/photographe, on fait mieux... Je trouvais aussi le hall d'accueil un peu trop "tape à l'oeil" et je me suis dit qu'une bonne partie de l'argent de chaque élève devait partir dans les écrans plats et autres fioritures bien mises en avant dans le hall d'entrée. ICART et EFET se valent à peu près à ce que j'ai compris mais moi j'ai choisi l'EFET parce que j'ai été un peu choquée de voir l'attitude arrogante de certains élèves envers nous, les petits nouveaux qui venaient passer le concours d'entrée à ICART, certains sont venus voir les photos que les autres allaient présenter pendant leur entretien et se sont clairement foutus d'eux devant tout le monde. (Finalement l'ambiance entre élèves ne s'est pas révélée meilleure à l'EFET). 

Les points positifs ? Ma première réponse à cette question va être les profs (enfin pas tous hein...) mais je citerais particulièrement l'excellent Mr Goessler, prof d'histoire de la photo. Je me souviens que dès le premier cours, les élèves disaient qu'il avait enseigné à l'école d'Arles et rien que pour ça, il inspirait le respect. Delphine Bonnet, prof de labo argentique était aussi excellente dans son domaine (enfin elle doit l'être toujours :p). D'autres profs méritent d'être cités (Mr LeGoff, prof de théorie, Mr Senizerg, prof de studio, Mr Anguise, prof de labo numérique et j'en passe...) 
Le matériel était quand même chouette, ils essayaient, je pense, de rester au goût du jour niveau matériel et ça c'est quand même pas mal ! (Je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres écoles)

Les points négatifs ? Là encore, ma première réponse va être les profs ! Comme dans toutes les écoles, il y en a des bons et des mauvais ! Là pour moi, j'ai été franchement déçue par l'un d'entre eux particulièrement, un prof de studio. J'ai toujours aimé le studio et j'ai commencé à avoir des problèmes quand je suis arrivée dans son cours. Au début, je me suis dit qu'il était très pédagogue, qu'il ferait faire n'importe quoi aux élèves parce qu'il savait leur parler, vous savez le genre "très cool" qui ne prend pas les élèves de haut, le genre de prof qui présente les choses comme si de toute façon il serait toujours de votre côté, quoi qu'il arrive ! (je ne sais pas si c'est très clair mais c'était mon impression). Finalement, j'ai assez vite compris que le gros problème qu'on avait lui et moi, c’était que nous n'aimions pas le même genre de photo. Lui aime ce qui est tout blanc, très épuré, très moderne et moi j'aime les fonds noirs avec le sujet qui "sort de l'ombre". Lui me disait tout le temps que c'était "old school". Bref... On s'entendait pas là dessus et plus on avançait dans l'année, plus je le trouvais incompétent au niveau de l'éclairage. Quand un élève lui présentait son projet, il était capable de l'emmener plus loin, de lui faire creuser son idée, par contre niveau éclairage, je l'ai toujours trouvé approximatif. il a jamais poussé les élèves à faire mieux, à fignoler la position des lumières et c'est ce que je trouve dommage.
Après la prof de reportage qui nous met des DVD pendant les cours,certes c’était des DVD sur le monde de la photographie mais bon, je trouve ça assez bof... 
Un problème récent (qui se posait l'année dernière), c'était la direction. En effet, l'école était en vente ou je sais pas quoi et du coup, ils bourraient les classes parce qu'une école vide, ça ne se vend pas ! Les effectifs allaient jusqu'à 30 élèves parfois par classe) sauf que les locaux n'étaient clairement pas fait pour ! En cours de studio, on allait devant la salle une heure a l'avance pour être les premiers pour avoir le meilleur emplacement et ne pas se retrouver dans le petit couloir d'espace libre qu'il reste entre les autres, on courrait aussi pour avoir le meilleur matos, ou le fond de la couleur qu'on voulait etc... En deuxième année, on ne pouvait pas avoir accès au studio en dehors des cours parce qu'il y avait trop d'élèves en 3eme année et que c'était eux qui étaient prioritaires... En studio, le prof avait fait des groupes parce que le studio n'était clairement pas assez grand pour 30 élèves qui shootent en même temps, si bien qu'on shootait une fois sur trois, soit beaucoup moins de sujets à rendre. 
Comme je l'ai dit plus haut aussi, je m'attendais à arriver dans une ambiance que j'avais pu trouver en école d'art, où tout le monde s'entend bien et où tout le monde se connait dans l'école et s'entraide, finalement c'était le contraire... La grande majorité des élèves ne pensaient qu'à leur petite personne. En fait, soit on avait les petits parisiens arrogants, soit on avait ceux qui ne pensaient qu'à boire et à fumer entre les cours. L'un et l'autre c'était pas ma tasse de thé...  

Au final : Quand je regarde ma page, certes les points négatifs prennent plus de place que les points positifs mais globalement, c'est quand même une bonne école, j'y ai quand même appris énormément, j'ai eu des profs qui m'ont soutenu dans mes projets, qui étaient là pour moi quand je doutais. J'ai eu mon CAP et mon Bac pro sans problème (je pense qu'on était tous bien préparés à part ceux qui vraiment ne foutaient rien...) Certes les 2eme années ne pouvaient pas utiliser le studio en dehors des cours, mais l'école nous mettait quand même du matériel à disposition qu'on pouvait louer pour un week end ou une semaine pour une somme dérisoire (10 euros pour le week end si je me souviens bien). Bref voila, je pense que comme toutes les autres écoles, il y a des bons et des mauvais profs, des problèmes d'organisation... 
Un petit truc cependant, qui m'a un peu attristé, c'est qu'une fois partie, on est parti ! J'étais peut être naïve d'imaginer que les profs avec lesquels je me suis très bien entendue et qui aimaient mon travail seraient intéressés de voir ce que je deviens, comment je m'en sors etc, or je crois bien que ce n'est pas le cas, m'enfin c'est comme ça ! 




dimanche 19 février 2012

La nature morte

Après un superbe vernissage qui s'est passé encore mieux que ce que je pouvais espérer, je me dois de retourner à mes occupations et je vais donc aborder aujourd'hui le thème de la nature morte. Une autre discipline dans laquelle je me spécialise. 
A la base, je n'étais pas trop porté sur la nature morte parce que j'en avais la vision des éternelles peintures avec la coupe de fruit, les pommes le petit pli sur la nappe... 
Finalement, après avoir trouvé MA façon de traiter la nature morte, je dois avouer que c'est beaucoup plus marrant ! 

Cette photo "secrets de femme" en est un exemple !

Pour cet effet particulier, j'utilise la technique particulière du lightbrush. Cette technique s'apparente à la photographie de studio car le photographe maîtrise totalement la prise de vue, elle exige cependant un travail plus minutieux. L'utilisation de petites sources lumineuses permet  d'appliquer un éclairage très précis sur les objets. Je peux ainsi adapter la lumière pour mettre davantage en valeur les couleurs, les textures et les volumes. 
J'aime énormément ce genre de photographie, car je trouve qu'il permet de réellement mettre en valeur les objets et je travaille actuellement à utiliser ce genre de technique pour réaliser des photos publicitaires. 

Et vous ne trouvez vous pas que l'objet est ainsi sublimé et qu'il s'en dégage une certaine forme d'élégance et de raffinement ? L'objet ne vous parait il pas plus précieux ? 

lundi 13 février 2012

La photo gagnante !

Je vous ai parlé, il y a quelques temps d'un concours auquel j'ai participé : http://daanaka.blogspot.com/2012/02/mon-premier-concours.html

Je ne savais pas tout, mais aujourd'hui j'ai plus de détails ! Voila finalement la photo qui a été sélectionnée et qui m'a emmené dans les 3 meilleurs de la catégorie jeune talent ! 


J'avoue que j'ai été surprise que ce soit cette photo qui soit la préférée du jury mais tant mieux ! 
Maintenant je saurai le 24 mars à la cérémonie de remise des prix si je suis dans les 15 meilleurs, soit la meilleure de ma catégorie et si je suis la grande gagnante du concours (cela dit je n'y crois pas trop, j'ai eu la curiosité d'aller voir les sites de mes concurrents et je dois avouer que j'étais plutôt fière d'avoir mon nom à côté des leurs...) 
Histoire à suivre... 

dimanche 12 février 2012

Daanaka expose et ce n'est pas une mince histoire !


Hier installation de l'expo, je crois bien que le monde entier s’était ligué contre moi ! Il était prévu qu'un ami du club photo me retrouve au club en question, qu'on récupère les cadres photos qu'on me prête bien gentiment, qu'on les emmène au lieu d'exposition (le centre d'animation Louis Lumière dans le 20e) et qu'on installe tranquillement les photos au mur.

Finalement, tout se complique lorsque Gérard m'appelle pour me dire que sa voiture ne démarre pas et qu'il va s'arranger pour me ramener un chariot. Déja, "comment va-t-on faire pour balader 15 cadres photos à travers tout Paris sur un chariot?"
Ensuite, je découvre les cadres, et oui ! là a été ma grosse erreur, c'est seulement le jour où on installe l'expo que je découvre les cadres qu'on me prête et pas de bol pour moi, ils n'ont pas du tout le format adapté pour mes photos. (Pour ma défense, j'ai appris dans une école où le format de rigueur était le A3+, du coup pour moi dans la vie il n'y a que ce format !!!)
Le problème est donc que j'ai des photos au format A3+ (soit environ 30x 45 cm) et un cadre au format qui doit être a vue de nez du 50x60cm. Après avoir tout envisagé comme solution pour mettre un fond blanc sous la photo, on finit par trouver des passe-partout (des cartons qu'on coupe pour faire un beau cadre élégant autour des photos). Hop, on les met en fond, la photo par dessus comme ça on a au moins un fond blanc derrière les photos.
Nous voila donc partis avec notre chariot et 2 cartons remplis de cadres photos en direction du 20eme arrondissement. Heureusement, il y a un bus qui nous y emmène directement sauf que... Une manifestation a vu le jour entre temps et le bus ne passera pas...
Le métro reste la seule option qu'il nous reste, et après beaucoup, beaucoup de marches montées et descendues, un changement de métro et un bus récupéré, nous arrivons enfin au centre Louis Lumière.
Et là, surprise, j’espérais pouvoir installer mes photos sans qu'il y ai trop de monde dans les parages, or il y a manifestement un vernissage... Et un vernissage d'une autre expo photo !
Après avoir parlé a deux, trois personnes, je comprend qu'il y a eu un soucis d'organisation, j'étais censé venir installer à 14h, finalement heureusement que je n'ai pas débarqué plus tôt... Mais bon puisque chaque problème a une solution, on finit par installer les photos là où il y a de la place pendant que les artistes enlèvent les leurs. Et enfin, à 19h l'installation est finie...

Même si j'ai peur qu'un des cadres tombe et casse, voila une bonne chose de faite, maintenant il reste à organiser le vernissage de jeudi soir, j’espère que j'aurais moins de surprise !

Je profite de cet article pour vous rappeler que vous pouvez voir mon exposition au centre d'animation Louis Lumière au 46 rue Louis Lumière dans le 20eme arrondissement, et ce jusqu'au 10 mars ! Le vernissage aura lieu jeudi soir prochain (le 16/02) à partir de 19h. N'hésitez pas à venir jeter un coup d'oeil !

Pour plus d'infos sur l'expo c'est ici : http://daanaka.blogspot.com/2012/02/daanaka-expose.html


vendredi 3 février 2012

Mon premier concours !!



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 Il y a quelques semaines, un photographe pour lequel je travaille m'appelle et me dit qu'il participe à un concours et me propose d'y participer aussi. C'est un concours reservé aux professionnels d'Europe.
 Le concours des photographies de l'année. 

Je choisis de participer aux catégories suivantes : 
- Le portrait 
-La nature morte
-Jeunes talents (réservés aux photographes déclarés depuis moins d'un an)  

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Et voila qu'hier je reçois ce mail :
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Alençon, le 2 février 2012.

Bonjour à toutes et tous,

Le jury s’est réuni lundi dernier à Paris, et vous faites partie des 39 photographes encore en lice pour le concours des 
Photographies de l’année 2012.
Vous êtes 39, car parmi vous, certains sont dans le palmarès à deux reprises ! Un photographe est nominé trois fois !
Félicitations à toutes et tous.

Vous êtes déjà assurés d’être publiés dans le livre des Photographies de l’année. Quinze parmi vous remporteront la catégorie à laquelle ils ont participé. Et parmi ces quinze, il y aura le photographe de l’année. Qui lui remportera les 10 000,00 euros de matériel offert par NIKON !



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Inutile de vous dire a quel point je suis contente, pour un premier concours auquel je participe, les choses commencent plutôt bien ! Malheureusement je ne sais pas laquelle de mes photos a été sélectionnée, alors pour attendre en attendant de le savoir, je propose un petit sondage sur la photo que VOUS vous voudriez voir gagner ! Je vous ai donc mis toutes les photos que j'ai envoyé au concours avec des numéros. 
Pour rendre la chose encore plus sympa, je propose d'offrir à une de celles qui auront trouvé la photo que le jury a aimé, un tirage 30x40 de la photo en question !


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Allez, à vous !!! 
Vous avez jusqu'à dimanche 12 février à minuit pour vous abonner et laisser un commentaire avec le numéro de la photo que vous souhaitez voir gagner !



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Daanaka expose !

Daanaka vous propose une sélection de ses meilleures photos sur le thème des femmes du monde. 



Une série qui allie ma passion du voyage et de la découverte des cultures étrangères aux conditions d'éclairage du studio que j'affectionne particulièrement. 

Je trouvais intéressant de réussir à évoquer une culture à travers un portrait et une nature morte. Le but étant aussi de montrer comment ces cultures continuent à être plus ou moins ancrées dans le quotidien de ces femmes qui, même si elles vivent en France, n'en oublient pas leurs origines pour autant. 

On retrouve dans mes photos une grande dualité entre ombres et lumières (ce qui est un peu ma marque de fabrique finalement) car il s'agit bien là de mettre en lumière ce qu'on ne connait pas forcément, de faire découvrir ou redécouvrir la beauté et la richesse de ce qui nous est étranger. 

Ces femmes se sont prises au jeu et ont souhaité chercher avec moi comment représenter leur culture à travers une pose, un vêtement, une attitude, des objets etc... 




N'hésitez pas, venez à l'exposition !!! 


mercredi 1 février 2012

Le portrait


L'aspect passionnant de cette discipline reste sans aucun doute le contact humain. Il faut acquérir la confiance du modèle, c'est lorsque le modèle s'abandonne à la photo et qu'il ne réfléchit plus à son "paraître" que je sais que la séance photo va être réussie. 

Nicolas Guerin est un photographe portraitiste parisien qui m'a beaucoup inspiré. J'aime énormément son travail et ce qui se dégage de ses photos. 


Voici l'un de ses portraits pour lequel j'ai eu un réel coup de coeur : 


J'aime particulièrement l'accord entre la couleur de peau et le fond et la pose. 

J'ai donc décidé, de me lancer dans un portrait inspiré de celui-ci et voila mon résultat : 



J'ai gardé ce que j'aimais dans la version de Nicolas Guerin et ai rajouté des petites choses. 
Notamment le rond clair qui permet de mettre en valeur la silhouette du visage de la modèle. J'ai souhaité que la frontière entre le tee shirt et l'épaule de la modèle complète la forme de ce rond. 
On retrouve cette forme sphérique dans la boucle d'oreille, petite pointe de blanc pour apporter une note de clarté au (quasi) centre de l'image. 

L'éclairage n'est pas le même utilisé (Nicolas Guerin utilise un néon et moi j'ai utilisé un flash de studio avec un bol) mais il permet dans un cas comme dans l'autre de mettre une partie en lumière et de laisser dans l'ombre la partie qui va dessiner la silhouette sur le fond. 

Au final, j'aime énormément cette photographie. Si vous l'aimez vous aussi, vous pourrez venir la voir lors de ma prochaine exposition ! (les lieux et dates de mon exposition feront l'objet d'un prochain article).